vendredi 15 octobre 2010

Gino et la chasse aux niglos (extraits)

    Gino et la chasse aux niglos (extraits)   


     "Gino était un garçon à la peau halée et aux grands yeux sombres. On l’appelait souvent le nomade, le tzigane ou encore le gitan mais pour les membres de sa communauté, aucun de ces mots n‘avait de sens. Ils étaient des voyageurs, tout simplement. Il ne vivait ni dans une maison, ni dans un appartement de l’un de ces grands blocs en béton. Sa maison, c’était une caravane.
     Le réveil sonna. Le garçon bondit de son lit et se pressa en direction de la salle de bain. Une simple toilette de chat et une brioche pour petit-déjeuner feraient l’affaire pour ce matin. Gino était très pressé. Son oncle Alonzo lui avait promis de l’emmener, pour la première fois, à la chasse aux niglos. C’est le nom que les voyageurs donnent aux hérissons.
     Le hérisson est le plat préféré des voyageurs. Il se cuisine à l’ail, au vin, à l’étouffée. Sa mère le préférait en ragoût. Un vrai délice !"  



     "Quand un long murmure s’éleva de nulle part, le sang du petit se glaça. D’où pouvait bien provenir ce bruit ? Il détailla du regard les alentours pour s’assurer qu’il n’y avait personne. L’endroit était désert. Il attrapa une grosse branche qui traînait sur le sol humide. Les mains crispées de peur, il brandit le bout de bois, prêt à se défendre.
     Son oncle contait de nombreuses histoires sur les fantômes, appelés « le Shpouk » par les gens du voyage. Le Shpouk était peut-être là, caché derrière les feuillages, attendant le moment propice pour bondir sur Gino.
    Le murmure reprit. Lancinant. Gino gonfla la poitrine et se dirigea, les jambes tremblotantes, vers la source du bruit. « N‘aie pas peur, ce n‘est rien » se rassurait-il à voix basse.
     Il avançait prudemment, enchaînant des pas lents et discrets. Plus il se rapprochait plus le bruit lui paraissait étrange. Au bord d’un ruisseau, une petite créature séchait ses larmes à l’aide d’un mouchoir deux fois trop grand. C’était une petite boule recouverte de piques. Un niglo."  

mardi 12 octobre 2010

Gino part chez les éditeurs

Tout d’abord, un grand merci aux personnes qui  ont pris le temps de lire mon texte ! Cela m’aide beaucoup, je n’ai jamais assez de recul pour corriger au mieux mes textes. Quand on a trop le nez dans les corrections, on finit par ne plus voir les coquilles…
Les corrections de Gino sont achevées, le texte est bouclé et le fichier PDF est déjà prêt à imprimer ou à envoyer aux quelques éditeurs qui acceptent de recevoir des projets par mail.

Pour le moment, j’ai envoyé le texte à deux grandes maisons d’éditions qui acceptent les projets par mail. Évidement, je ne me fais pas d’illusions mais qui ne tente rien n’a rien… Demain, j’imprimerai le fichier en plusieurs exemplaires pour l’envoyer par voie postale aux autres éditeurs.

Dans quelques mois, j’écrirai un post pour vous tenir informés des éventuels retours ;) Il va falloir s’armer de patience !

Bon, ce n’est pas ce qui pose problème. Ce n’est pas mon premier envoi et j’ai de quoi m’occuper… Tandem jeunesse vient de commencer. Les illustrateurs ont jusqu’au 15 octobre pour réaliser une illustration sur le thème « personnage(s) imaginaire(s) ». J’ai hâte d’arriver à la création des binômes ! C’est la première fois que j’y participe. 

mardi 5 octobre 2010

Résumé de Gino

Voici le résumé du texte que je viens d’écrire ! Je vous avais promis d’en parler un peu plus…
Je cherche des personnes qui seraient intéressées par la lecture du texte pour me donner un avis. Au final, le texte fait un peu moins de 14 600 signes. N’hésitez pas si vous êtes intéressés !
 

"Gino était un garçon à la peau halée et aux grands yeux sombres. On lappelait souvent le nomade, le tzigane ou encore le gitan. Chez lui, cétait un voyageur. Il ne vivait ni dans une maison, ni dans un appartement de lun de ces grands blocs en béton. Sa maison, cétait une caravane."
Un jour son oncle lui propose de chasser le niglo, le hérisson. Gino accepte volontiers, c’est tellement bon en ragoût ! Il ne se doute pas un instant que son opinion risque de changer fortement en recontrant ces petites bêtes.